Studios vides à Radio Panik

L’épidémie de covid-19 et les mesures de confinement qui visent à la ralentir ont des conséquences sur l’ensemble des acteurs du monde socio-culturel. C’est donc aussi le cas de Radio Panik, « soudain, les studios sont vides. Les émissions s’enregistrent à la maison, avec les moyens du bord. Pour certaines, c’est impossible. Pour d’autres, ça donne des résultats différents de ce qu’on entend d’habitude ». Radio Panik s’adapte, favorise la réflexion sur le monde qui nous entoure et s’engage dans la valorisation des initiatives citoyennes prises en période de confinement. En voici un double exemple :

Liévin Chemin, animateur de Radio Panik, accompagne, à vélo et à pied, Jean-Baptiste Simon, instituteur en 5e primaire, dans une classe largement composé de primo-arrivants et d’enfants issus de l’immigration et relevant d’un indice socio-économique très faible. Jean-Baptiste parcourt les coteaux qui dévalent de l’église Sainte-Marie, à Schaerbeek, pour maintenir un contact avec ses élèves laissés à leurs livres numériques depuis le 16 mars, date de début du confinement. https://www.radiopanik.org/media/sounds/bruxelles-m-habite/-36-2_08810__0.mp3

En complément, Jean-Baptiste Simon répond également aux questions de Vincent Matyn-Wallecan, pour un entretien que vous pouvez retrouver dans son émission de confinement “Vous faites quoi ?”. https://www.radiopanik.org/emissions/vous-faites-quoi-/les-entretiens-7/

Dans ces deux enregistrements, réalisés la semaine du 13 au 17 avril 2020, le témoin livre l’importance à ses yeux, pendant cette période de confinement, de maintenir le lien à l’élève et d’investir dans la confiance des parents.

Julien Tondeur, historien au Carhop asbl

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