EPIBEL (EPidemics and Inequalities in BELgium from the Plague to Covid-19 : What can we learn about societal resilience ?) est un projet de recherche collaboratif entre historiens et démographes de l’université d’Anvers, Gand et Louvain. Ces chercheurs partent du principe que cette crise n’est pas si “inédite”, et qu’il y a beaucoup à apprendre dans l’histoire des épidémies, surtout si l’on regarde les inégalités en matière d’impact et de résilience.
“Nous ne comprenons pas encore complètement qui a souffert de la maladie et pourquoi. En outre, on ignore comment cette question sociale de qui est touché peut affecter la résilience, c’est à dire la manière dont la société absorbe le choc et s’adapte pour prévenir des chocs similaires dans le futur”, indique le site du projet en anglais.
Les chercheurs partent notamment des questions suivantes : qui est mort de la Covid-19 ? En plus de l’âge et du genre, comment le lieu d’habitation, l’emploi ou l’éducation conditionnent le risque de mourir de la Covid-19 ? Le projet cherche également à savoir si les inégalités dans la mortalité diffèrent des précédentes épidémies, ou encore quel est l’impact des inégalités socio-économiques ou du système de protection sociale.