Résidant en Bolivie plusieurs mois par an, Daniel se trouvait en Bolivie lorsque les premiers cas de coronavirus ont été identifiés en Belgique et en Bolivie.
Ce citoyen a voulu nous partager le récit de son rapatriement en Belgique ainsi que celui de sept autres belges. Dans ce récit, il nous raconte jours après jours (du 17 mars au 2 avril) les différentes étapes de leur rapatriement dans un contexte de pandémie.
“Pour mon séjour dans le pays, je m’étais, comme d’habitude, inscrit sur le site du ministère des affaires étrangères. Si bien que, je ne sais plus quand au juste, dans les premiers jours de mars, assez vite, tout compte fait, l’ambassade de Belgique m’a demandé de contacter un numéro de téléphone à Lima pour signaler si j’étais éventuellement intéressé par un retour au plat pays. Il n’y a plus d’ambassade belge en Bolivie, elle est au Pérou depuis des années, et elle était déjà en télétravail. J’ai dit oui pour continuer à être informé, mais je ne savais trop que faire en réalité.
Extrait du récit
Les autorités boliviennes ont réagi extrêmement vite, beaucoup plus vite que celles des pays européens. Le gouvernement, entre autres mesures, a interdit tout de suite les vols de l’Europe ou vers l’Europe dès le 14 mars, quatre jours seulement après le premier diagnostic de Covid-19. Les Belges identifiés par le ministère des affaires étrangères ont reçu, le 13 mars, un message de l’ambassadeur disant notamment: « Il est (…) recommandé aux touristes en Bolivie qui n’envisagent pas un séjour de longue durée, de quitter le territoire bolivien le plus vite possible en contactant leurs agences de voyages et/ou compagnies aériennes pour se renseigner sur les meilleurs moyens de quitter le pays ».