Cours en ligne, sorties et événements de divertissement supprimés, contacts sociaux réduits ou masqués, environnement limité à une chambre…on parle de plus en plus d’une « génération sacrifiée ». Les jeunes, en ces temps de crise sanitaires, sont en effet particulièrement impactés. Voici une série d’actions, de mouvements qui ont pour objectifs de conscientiser la population mais aussi, et surtout, de faire bouger les politiques :
Une initiative d’Amnesty International Belgique francophone
« Mon cri » est un projet donne aux jeunes l’occasion de s’exprimer et, plus précisément, de proposer des mesures qui pourraient améliorer leurs conditions. Les initiateurs de « Mon cri », par le biais d’une plateforme et d’un hashtag, poussent les jeunes à se mettre à la place des politiques et à dire ce qu’ils feraient.
L’initiative est largement soutenu par diverses institutions comme la RTBF, mais pas seulement…la liste est longue : Délégué général aux droits de l’enfant,Défense des Enfants International, La Ligue des familles, Youth for Climate Belgium, Jeunesse et Droit, Les Scouts, Défi Belgique Afrique (DBA), Fédération des Maisons de Jeunes en Belgique, etc. Tous se mobilisent.
Une page facebook à la quête aux témoignages
La page facebook « Pensez étudiant » a pour but de récolter un maximum de témoignages d’étudiants, professeurs, et parents d’élèves en détresse. Cette page a été créée par trois jeunes qui veulent changer les choses et faire réagir le politique.
Un outil pour vaincre le confinement de manière positive
La page facebook « Confinés et Branchés » est entièrement dédié aux jeunes. Son but ? soutenir les jeunes générations, proposer des solutions positives pour vivre ce confinement le plus sereinement possible.
Le 14 février 2021 : une mobilisation citoyenne
Le dimanche 14 février, des milliers de citoyens se sont retrouvés sur une centaine de places publiques belges pour l’opération « Trace ton cercle ». Munis de craies, ils ont tracé des cercles d’1.50 m en soutien aux jeunes « privés de leurs libertés depuis maintenant un an ». Pour les organisateurs, l’événement est l’occasion d’adresser une demande claire aux politiciens : le déconfinement de la jeunesse, à savoir, la réouverture complète des écoles et universités, l’absence de restrictions pour le sport et les mouvements de jeunesse et l’autorisation de réalisation de stages en entreprises.
Le 24 février 2021 : une journée d’actions
En ce mois de février, les Centres de Jeunes (regroupant les Maisons de Jeunes, les Centres de Rencontres et d’Hébergement et les Centres d’Information des Jeunes) lancent un cri d’alarme. Pour eux, la situation des jeunes ne peut plus durer. Ils veulent être présents pour les jeunes, tout en respectant les mesures sanitaires. Pour faire entendre leurs voix, ils organisent, ce 24 février, une journée d’actions diversifiées. Il s’agira d’une mobilisation dans l’espace public et sur les réseaux sociaux. Leur objectif ? « Relayer les paroles des jeunes. Parce qu’il est grand temps de permettre aux jeunes de reprendre le chemin de leurs vies dans le respect de tout un chacun ! ». Toutes les actions menées sont à découvrir sur la plateforme « SOS Jeunes en détresse ».
Vous êtes étudiants et vous aussi vous voulez témoigner de votre situation ? Vous êtes adultes, le sort des adolescents, de vos enfants, en cette période de crise vous interpelle et vous avez, d’une manière ou d’une autre tenté de faire valoir leurs droits…Vous faites partie de l’histoire, contactez-nous !