“Journal confiné d’une évadée” est une série de plusieurs textes publiés par l’autrice du blog “Tous mes pas perdus”.
Le blog “Tous mes pas perdus” ne date pas du confinement. Cependant, cette période particulière a apporté un petit quelque chose en plus aux écrits de l’autrice.
Un temps d’introspection qui a permis à Solitude, Silence et Temps de s’entretenir. Un ralenti parfois bénéfique, parfois angoissant. Un regard plein d’espoir mais aussi de craintes sur le monde 2.0, des inquiétudes sur les conditions de vie des aînés, des élans de joie sur les rencontres en temps de confinement, la peur de se déconfiner, la poésie de la pensée, l’indispensable nécessité de prendre le temps de soi, l’attente, le manque de l’Autre, l’invasion de la colère et du sentiment d’injustice …
“Journal confiné d’une évadée” constitue le regard posé sur le monde qui entoure l’autrice. Découvrez l’ensemble de ces textes son blog.
En bref, une petite bulle de poésie parfois légère, parfois noire ou plus dure à découvrir pour le plaisir.
Bonne promenade dans son univers de mots pas forcément sur des rails.
Une semaine.
Journal confiné d’une évadée (1)
Une première semaine.
Encore combien de semaines?
Ça ressemble à une plainte?
Ce n’en est pas une.
Silence m’enveloppe, il est presque majestueux.
Je m’entends à nouveau penser.
Temps aussi s’étire à l’envi et fait son paresseux
Il se roule sur le sol, au soleil et fait le gros dos.
M’offre une chance unique de nous retrouver,
Solitude et moi.
Il était temps.
Tout devait s’arrêter.
Tout relâcher et réveiller ses sens.
Se désengourdir pour sortir du rêve.
Ouvrir grands les yeux et respirer
Lentement, profondément.
Essentiel ou accessoire ?
Trier en soi l’accessoire et garder aussi le presqu’essentiel,
Pour le plaisir mais prendre le temps
de ne pas le faire au détriment des autres.
Grand nettoyage de printemps.
Réapprendre à penser, à marcher, à évoluer,
A écouter Silence qui parlait dans le vide.
Après un long sommeil.
Je m’avais manqué.
Pardon.
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Les grands bateaux friment de leurs cheminées et repas à la table du commandant
j’ai noyé mon costume de pingouin avant de perdre mon choix du sauvage naturel
Oui au bord du naufrage qui pourrait corriger notre société
se reprendre à espérer donne une raison d’être à notre mortelle traversée
L’île est en vue, Virginie..
Alain